Hommage à Guy Corneau
Revivre
Avez-vous eu la chance de lire ce livre ou d’entendre monsieur Corneau en conférence après sa guérison? Quel beau témoignagne touchant et authentique d’un homme psychiatre qui a plongé au coeur de lui-même, de ses souffrances et en est sorti grandi.
J’ai savouré ce livre du début à la fin. J’ai aimé son ouverture aux médecines douces dans lesquelles je crois et pourtant, il m’a sensibilisé à l’importance de notre médecine moderne. Surtout, monsieur Corneau nous invite à demeurer sensible à notre ressenti et écouter notre voix intérieure, nos intuitions et ce qui résonne en nous. La maladie est un appel à l’aide de notre corps, monsieur Corneau nous suggère plusieurs façons de communiquer avec lui, pour apprendre à mieux nous connaître et mieux guérir. Bien sûr, il est «pro» dans son domaine, pourtant sa façon d’expliquer est à la portée de tous.
Je vous recommande cette lecture pendant que vous êtes en bonne santé. Elle vaut son pesant d’or. Merci monsieur Corneau de nous avoir partager si humblement votre histoire.
Le 7 février 2011
Le meilleur de soi
Cela vous est-il déjà arrivé de vous retrouver dans une librairie et d’être attiré irrésistiblement par un livre ? Dernièrement, c’est l’effet que ce livre m’a fait. La luminosité d’un regard m’a accroché, ensuite le titre et l’auteur que je connaissais déjà.
J’ai décidé de m’offrir cet accompagnement. Quelques jours plus tard, j’ai vu cette même photo, sur la première page de notre hebdo local. Monsieur Corneau terminait sa tournée de conférences ici-même à Repentigny. Vous imaginez bien que je me suis empressée de tout faire pour me procurer un billet.
À travers ma lecture, j’ai découvert son côté humain, ses faiblesses et ses propres programmes d’auto-sabotage. Vouloir écrire sur «Le meilleur de soi» l’a mis en contact avec le pire de lui-même. Vouloir «Être enseignante» m’avait mis en contact avec tout ce qui ne l’était pas il y a quelques années. Je comprenais très bien ce qu’il voulait dire lorsqu’il parlait de son pire côté. L’accueillir, l’apprivoiser, le comprendre avec son mental, se laisser toucher le cœur et enfin prendre de conscience que nous sommes les deux. Nous sommes et le pire et le meilleur en nous. Nous sommes Un, cela nous change profondément. Tel est mon chemin! Telle est la façon dont j’ai compris ma propre expérience et celle de monsieur Corneau. À travers son écriture et sa psychanalyse, il avoue avoir étouffé l’artiste en lui. Et c’est sur cette conclusion et sur un magnifique poème qu’il a terminé et son livre et sa conférence.
En dernière partie de sa présentation, il ouvre une période de questions pour des gens qui osent se lever devant nous et se dévoiler. J’ai été émue par la grâce de ces instants. La façon quasi magique qu’il a de se connecter avec le meilleur de lui pour trouver les mots justes afin que la personne se sente comprise, soutenue et guidée vers un mieux-être possible. J’ai été touchée par l’homme relié à l’Univers et à chacun de nous. Il a partagé ce qu’il pense de la mort et de la vie, des enjeux à vouloir changer son conjoint ou sa conjointe, de l’Amour et de la violence conjugale.
Sa présence à lui-même et à chacun de nous en fait un être génial qui croise notre route avec la douceur d’un battement d’aile d’un papillon et cela peut nous transformer. Je désire par ce texte lui rendre hommage et le remercier de partager avec nous ses propres prises de conscience sur lui-même avec simplicité et une grande honnêteté.
Merci monsieur Corneau.
Le 7 mars 2007